Les troubles mentaux sont des maladies qui se développent de plus en plus chez de nombreuses personnes. Parmi les plus récurrents, vous distinguez la maniaco-dépression. Il peut arriver qu’un de vos proches soit confronté à cette affection, ce qui aura un impact considérable sur son quotidien, mais aussi sur le vôtre. Découvrez donc dans cet article comment vivre avec un maniaco-dépressif.
Comprendre la maladie
Pour pouvoir bien vivre avec un Maniaco-Dépressif, vous devez impérativement en apprendre davantage sur la maladie. Ceci vous évitera d’être surpris par certains comportements du malade, mais aussi de prendre quelques dispositions.
Les causes et facteurs de risque
Il est difficile d’énumérer une cause exacte de la maniaco-dépression ou bipolarité, mais une chose est sûre, certains facteurs peuvent grandement contribuer à son développement. Il s’agit de ceux biologiques, génétiques et environnementaux. Certains déséquilibres chimiques dans le cerveau sont également impliqués dans la pathogenèse de cette maladie. C’est le cas des variations des niveaux des neurotransmetteurs comme la noradrénaline, la sérotonine, la dopamine…
Les symptômes
Les symptômes de la maniaco-dépression ne sont pas toujours les mêmes. Ils peuvent varier d’un malade à un autre. Mais dans la plupart des cas, ils impliquent des épisodes de manie. Ceux-ci sont caractérisés par une énergie excessive, une grande estime de soi, un besoin réduit de sommeil… Après ces périodes, il s’ensuit une phase de dépression pendant laquelle l’individu est animé de toutes sortes de sentiments. Il s’agit entre autres de :
- Une grande tristesse ;
- Une perte d’intérêt pour certaines activités autres fois intéressantes ;
- Un manque d’appétit criard ;
- Des troubles du sommeil ;
- Des pensées suicidaires…
Adopter des comportements adéquats en fonction de la phase que traverse le malade
Comme mentionné ci-dessus, les troubles bipolaires peuvent se manifester de plusieurs façons. À cet effet, en fonction de la phase que traverse votre proche, vous devez adopter un certain nombre de comportements.
Pendant la phase dépressive
Pendant la phase dépressive, le malade peut avoir certains comportements inhabituels. Il est souvent triste, n’a plus envie de faire grand-chose, dort de façon inhabituelle, etc. Pendant les débuts, lorsque vous remarquez cela, essayez de communiquer avec lui. Écoutez sa souffrance et aidez-le à analyser la situation de façon objective. Essayez également de le divertir du mieux que vous pouvez. Mais par-dessus tout, encouragez-le à se tourner vers un psychologue.
Lorsque le malade est à un stade avancé, il est déconseillé d’essayer de raisonner l’individu. Cela n’aura sûrement aucun effet, car son raisonnement logique sera altéré par l’affection. Il est plutôt recommandé de prendre d’autres mesures. Il s’agit de prendre en charge ses tâches quotidiennes, d’être attentif à d’éventuelles idées suicidaires afin de pouvoir intervenir. Par exemple, lorsque vous remarquez qu’il s’enferme dans un mutisme, cela devrait vous alerter. Il s’agit de surveiller votre malade discrètement, mais d’agir de manière autoritaire si vous remarquez qu’il veut se suicider. Il peut par exemple essayer de prendre des médicaments, approcher une fenêtre, rechercher une arme, etc.
Pendant la phase maniaque
Chez le maniaco-dépressif, la phase maniaque peut se manifester par une énergie décuplée, un manque de sommeil pendant plusieurs jours, etc. Dans ces conditions, en début de crise, alertez-le afin qu’il puisse ajuster son traitement. En effet, il est plus facile pour l’entourage de remarquer l’entrée dans la phase maniaque d’un bipolaire. Généralement, pendant cette phase, ce dernier ressent un certain bien-être.
Lorsque la crise est installée, n’essayez pas de faire comprendre à l’individu qu’il a un comportement excessif. Vous n’arriverez sûrement pas à le raisonner. Évitez également de réagir à ses attaques. Soyez passif et bienveillant. Et si vous remarquez que cela accroît son agressivité, éloignez-vous simplement. Bien évidemment, vous devez garder un œil sur ses agissements. Ne voyez pas ses attaques comme une agression. Considérez-le simplement comme un malade qui n’arrive plus à se contrôler.
Par ailleurs, si vous remarquez que les agissements du malade vont trop loin, n’hésitez pas à prendre contact avec l’équipe soignante. En cas de crise aiguë, l’hospitalisation peut s’avérer indispensable. Par exemple, lorsqu’il tente de se suicider, il devient trop agressif ou violent, il est indispensable de l’hospitaliser.
En résumé, il est très difficile de vivre avec une personne maniaco-dépressive. Pour y arriver, il faut prendre un certain nombre de précautions. La toute première est de vous renseigner au mieux sur la maladie. Ensuite, il faudra adopter des comportements adéquats. Ces derniers doivent tenir compte de la phase que traverse le malade.
