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Quels sont les signes de l’hyperactivité et comment la calmer?

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L’hyperactivité aussi connue comme trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble neurodéveloppemental chronique, majoritairement observé chez l’enfant. Un adulte peut également souffrir du TDAH. Ce trouble est caractérisé par plusieurs symptômes dont le diagnostic permet de soigner au mieux le malade. Comment reconnaitre un TDAH et quelle mesure adopter pour son traitement ?

Les différents symptômes de l’hyperactivité

On distingue trois symptômes majeurs de l’hyperactivité. Ceux-ci se présentent chez les individus à différents niveaux d’intensités et sont donc variables selon les personnes. Lesdits signes concernent le déficit de l’attention, l’hyperactivité motrice et l’impulsivité. De façon plus concrète, un enfant hyperactif a des troubles de l’attention, de la conceptualisation du langage, de la perception, de la mémoire, de la coordination et des dyspraxies. Tous ces déficits entrainent chez l’enfant un retard ou l’incapacité d’apprentissage. Certains de ces symptômes peuvent être des traits naturels chez l’enfant. Néanmoins, ils constituent une hyperactivité, lorsqu’ils freinent le développement scolaire, social et personnel de l’enfant.

Chez les adultes, les signes restent les mêmes. Particulièrement chez les adultes on observe différents types d’hyperactivité. En 2013, le Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux de l’American Psychiatric Association (DSM-5) en a identifié trois. Il s’agit du déficit attentionnel, de l’hyperactivité ou l’impulsivité et de l’hyperactivité ou l’impulsivité et troubles attentionnels. Les deux premiers sont à un taux élevé de prévalence. Le dernier est assez complexe et n’est observé que dans quelques cas. En France, les signes de l’hyperactivité sont classés parmi les troubles de conduites et du comportement.

Les causes de l’hyperactivité

Des sources possibles sont retenues, car celles-ci présentent des liens avec les signes de l’hyperactivité. On note :

  • l’hérédité qui représente un facteur important. Le constat stipule que les antécédents familiaux sont susceptibles de générer chez un enfant ou un adulte des signes de l’hyperactivité. Il est logique par exemple qu’un père hyperactif donne naissance à un enfant hyperactif ;
  • les facteurs néonatals qui sont liés à la prématurité, la souffrance néonatale (avec manque d’oxygène), le syndrome d’alcoolisme fœtal ou l’exposition au tabac ;
  • le dysfonctionnement cérébral : cela représente une cause évidente de l’hyperactivité. Il s’agit précisément du dysfonctionnement au niveau de certains circuits cérébraux transmetteurs d’informations ;
  • une carence élevée en fer : cela favorise aussi l’apparition de signes d’hyperactivité.

Un meilleur diagnostic du mal permet d’identifier ses causes précises. Il faut alors consulter un psychologue (dans un cabinet ou par téléphone avec psychologue-par-telephone.net), un pédopsychiatre, un neurologue, un neuropédiatre ou un psychiatre, selon qu’il s’agit d’un enfant ou d’un adulte. Chez l’enfant et à partir de 10 ans, la persistance des troubles sur une durée de six mois au moins, peut amener à soupçonner une hyperactivité. Chez l’adulte, on parle de TDAH lorsqu’un dysfonctionnement accru du comportement et des conduites est observé.

Quelles sont les manifestations de l’hyperactivité ?

Les manifestations de l’hyperactivité sont inhérentes à ses symptômes, notamment au déficit attentionnel, à l’hyperactivité motrice et à l’impulsivité.

On note pour le déficit attentionnel, un manque répété et habituel de précision, une faille à soutenir son attention, une difficulté à organiser ses tâches, une difficulté à écouter, la perte régulière des objets, un oubli régulier des activités routinières et une distraction facile par des stimuli externes.

En ce qui concerne l’hyperactivité motrice, le malade est agité. Il se lève souvent, court ou grimpe partout à contretemps. Il agite régulièrement ses mains. Il a du mal à entreprendre des activités manuelles et de loisir. Il n’agit pas de son propre gré, mais, plutôt comme s’il est impulsé par un moteur. Il est souvent sur la brèche et parle souvent de façon excessive.

En matière d’impulsivité, l’individu hyperactif répond précipitamment aux questions qui lui sont posées. Il n’attend pas que la question soit terminée. De ce fait, il a une facilité à interrompre autrui et marque sa présence. Il peut faire irruption dans les conversations des autres et les empêcher de continuer. Aussi, il a du mal à attendre son tour. Il cherche toujours à être actif. En général, un développement difficile sur les plans social, et personnel et une instabilité de la personne sont les conséquences de l’hyperactivité.

Comment prendre en charge et traiter l’hyperactivité ?

Pour prendre en charge et traiter l’hyperactivité, il est recommandé aux parents du sujet d’associer l’assistance familiale à des soins médicaux. Un patient bien entouré s’en remet naturellement plus vite.

Pour le spécialiste de santé, les thérapies non médicamenteuses, l’éducation contrôlée et les conseils à la famille sont les armes utiles au soulagement de l’hyperactivité. Le spécialiste doit évaluer par des tests adaptés l’intelligence générale, le niveau scolaire (dans le cas d’un enfant), la capacité auditive et visuelle, la motricité et les émotions du patient.

Il existe également des traitements cognitivo comportementaux, psychodynamiques, et psychoéducatifs. Une autre option est le traitement par des médicaments. Le seul médicament qui existe pour le traitement du TDAH est le méthylphénidate, reconnu sous le nom de RITALINE. Il aide à stabiliser les mouvements du patient en une heure environ. Il doit être pris rigoureusement pendant 28 jours. Seulement, il n’aide pas à calmer le patient indéfiniment. Après six heures du temps, le trouble peut recommencer. De ce fait, une thérapie non médicamenteuse et un soutien moral sont les solutions adéquates. Le médicament ne peut être utilisé qu’en cas d’extrême agitation.

Consulter un psychologue permettra à cet effet de mieux cerner les causes du mal chez le patient, afin de lui offrir une prise en charge appropriée.

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