Maintenir une qualité de l’air intérieur (QAI) dans leurs locaux est un enjeu de taille pour les entreprises. En effet, il s’agit à la fois d’une obligation légale que le code du travail impose aux employeurs et d’un moyen de garantir la santé des travailleurs. A ce titre, une analyse de la qualité de l’air devra être effectué à intervalle régulier pour s’assurer que ces derniers soient exposés à divers types de polluants (ex. : COV, ozone, hydrocarbure, virus, etc.). Nous en parlons justement dans cet article en exposant l’importance d’un tel procédé. Découvrez !
Pourquoi analyser la qualité de l’air intérieur est-il important en milieu professionnel ?
Les salariés passent les 80% de leur temps dans les locaux de l’entreprise. Un air pollué peut ainsi des conséquences directes sur leur santé et leur bien-être. Contrairement à l’air extérieur, plusieurs sources peuvent affecter la qualité de l’air intérieur. Le plus souvent, il s’agit de l’utilisation des produits d’entretien polluants, des matériaux de construction, des équipements électroniques, une ventilation défectueuse et même la simple présence humaine. Voilà pourquoi il est crucial d’effectuer régulièrement une analyse de la qualité de l’air en milieu professionnel.
Outre la question de santé, un environnement sain contribue à la productivité des employés. Lorsque l’air intérieur est de mauvaise qualité, il entraine une baisse de concentration, de la fatigue, des maux et des maux de tête. En améliorant la QAI, une entreprise optimise les performances de ses salariés jusqu’à 10%.
Dans un souci de se conformer à la règlementation en vigueur, les entreprises sont contraintes d’effectuer une analyse de la QAI dans ses locaux. En effet, le code du travail impose aux employeurs d’évaluer les risques liés à l’environnement de travail et, par conséquent, ceux liés à la qualité de l’air. En cas de manquement à cette obligation, des sanctions peuvent tomber.
Enfin, procéder à l’amélioration de la QAI aide à construire une bonne image de l’entreprise. En le faisant, elle montre en effet qu’elle se soucie du bien-être de ses salariés et de sa responsabilité environnementale.
Les conséquences d’une mauvaise qualité de l’air intérieur
D’importantes conséquences peuvent résulter de la négligence de la QAI dans les locaux professionnels. Cela affecte non seulement la santé des occupants, mais aussi l’activité de l’entreprise.
Sur le plan sanitaire, les effets d’un air de mauvaise qualité sont multiples. Entre autres, on peut citer les irritations des yeux, du nez et de la gorge, les problèmes respiratoires, les allergies et la fatigue chronique. Chez les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires ou pulmonaires, ces dernières risquent même de les aggraver. Le risque de développer un cancer n’est même pas à exclure en cas d’exposition prolongée à des polluants tels que les composés organiques volatils (COV) ou le formaldéhyde.
La santé individuelle des salariés n’est pas la seule mis en cause. Une forte pollution de l’air en milieu professionnel favorise l’absentéisme en raison de l’inconfort ressentit par les employés. Ce qui se traduit par une baisse de l’efficacité.
Du point de vue économique, négliger l’analyse de la qualité de l’air en milieu professionnel peut être coûteux pour une entreprise. Il s’agit notamment des coûts engendrés par les indemnités pour maladie, les frais médicaux et la diminution de la production. Pour éviter les investissements de dernières minutes pour pallier à ses pertes, il est donc plus judicieux d’agir en amont en mesurant régulièrement la QAI dans les locaux de l’entreprise et, en cas de problème, prévoir les mesures nécessaires pour l’améliorer.